Crâne de Sirène« Ancien Ami » | Sujet: Cappuccinow ||ECRIVAINE|| Mar 15 Juil - 22:38 | |
| Crâne de Sirène ¤ Écrivaine ? Puf/Pseudo : Cappuccino Classe : Je préfère ne pas le dire, tout comme je caches mon âge. Si vous le voulez, je le dirait, hein. Mais je préfère vraiment qu'on m'évalue sur mes textes et non mon âge. Après, comme vous voulez. Disponubilité (?/7) : 7/7 normalement, mais vous savez qu'avec les vacances, si l'envie prends à ma mère de dormir chez ses amis des week-ends en m'emmenant, ou aller à des fêtes toute la journée, je suis pas sure d'être là toute la semaine en vacances, mais dès la rentrée/fin des vacances ça devrait aller. Votre plus beau texte : Là encore je préfère mettre non pas mon plus beau texte, mais mon plus récent de tooooooous. Sinon vous pouvez aller voir mes rps si vous voulez plus d'informations concernant mon niveau. Et puis, plus beau texte, j'sais pas, ça dépend des goûts de tout le monde °^° - Here:
Regarde le ciel. Est-il si beau que ça ? Quand dans les chansons ils te disent qu’ils l’ont regardé et repris espoir, tu y crois, toi ? Non. Le ciel n’est qu’une feuille bleue qui ne bouge jamais. Parfois, la valse des nuages modifie le dessin céleste, mais, poussé par la brise, on ne peut pas s’abandonner à leur contemplation, quelques minutes plus tard ils ont disparu, et toi, tu es toujours là, à regarder le ciel à travers le cadre de ta fenêtre. Et tu ne sais pas si ça en vaux vraiment la peine, de perdre ton temps à regarder ce tableau bleuâtre. Et tu repars avec cette fade impression de déjà vu, et tu abandonnes ton destin.
En fait, ça fait longtemps que tu as décidé que la vie ne valait pas la peine de tout donner. Tu avais pris tout ce qu’elle te donnait, mais aussi supporté tous les coups bas qu’elle osait te faire. Cette vie était horrible, hein ? C’était ta mère. Ta mère qui te nourrissait, et qui te mangeait aussi. La vie était cet oiseau, que tu recueillais dans une cage et qui dirigeait tes jours à son gré ; tu le nourrit de ton temps et lui te récompense avec la souffrance. Une épaisse souffrance, et tu ne peux voir à travers. Certains supportent et avance, ils appellent ça du courage, mais c’est faux. Ce sont juste des gens qui, étant une majorité, sont convaincus de bien faire. Ne pas se rebeller contre la vie est une chose lâche, accepter de suivre le destin qu’elle t’a tracé est idiot.
Tout comme ceux qui disent qu’ils peuvent décider de leur destin. Non. Ils ne le peuvent. Ils ne font que lever les yeux vers le ciel et ratent le sentier de terre à leur pied qu’ils suivent pourtant à la lettre. Et tu es réaliste. C’est ce qui t’a poussé à être ici. Au début, tu y étais allé juste pour voir. Joindre le geste à la parole, ce n’est guère facile. Tu voulais juste voir. Décider de ce qui allait se produire. Evidemment, tu suivrais le chemin que la vie a voulu, mais c’était ainsi. Tu voulais y mettre fin. Qu’elle t’abandonne sur la route, comme tant de gens déjà. Et toi, tu n’étais qu’insignifiante ; un grain de sable dans un désert, foulé et emporté par le vent. Et ce grain de sable s’enterre parmi les autres, et il ne remonte jamais. Profondément enfoncé dans le sol. Maintes tempêtes ne parviendront pas à le faire s’envoler à nouveau. Mais ce n’est pas important. Car d’autres viendront, vivrons et... Oublierons. C’est le cycle, c’est ainsi.
Toi aussi, tu as essayé d’oublier. Oublier cette fade routine, rentrer le soir de ce boulot stupide consistant à vendre du pain toute la journée, t’écraser sur ton vieux lit en te demandant pourquoi tu n’avais pas écouté ta mère qui te disait : travailles pour gagner ta vie, et tu mangeais ces plats que tu réchauffais au micro-onde, et tu t’endormais sur ton lit après avoir machinalement fait la vaisselle et t’être laver ; et le lendemain, tu te réveillait tôt, allait au boulot, faisait du pain, vendait, et reprenait ta routine. Parfois, quelque chose venait bousculer tout ça ; tu croisais un chat dans la rue qui miaulait à ta venue, ou tu rencontrais un vieil ami sur la route. Tu t’étais depuis longtemps coupé du monde social. Les rares fois où tu sortais était pour faire les courses ou plus rarement aller à la pharmacie si tu étais malade, ou au docteur, si tu n’avais pas encore d’ordonnance pour les médicaments.
Et tu te demandais bien si ça en valait la peine, tout ça. Tu ne voulais pas revivre cette routine demain. Tu n’en avais plus envie. Et tu penses que c’est ça qui t’a mené sur ce toit, si haut dans la ville. Tu dominais pas mal de chose, et ça t’a rendue forte. Mais tu as vite oublié cette sensation. Tu étais au bord. Au bord du gouffre, équilibré sur tes jambes, mais tu sais bien qu’il suffisait d’une faiblesse pour faillir. Tomber. N’étais-ce pas là ce que tu es venue chercher ? Ou bien c’était simplement des réponses. Tu hésitais. Pourquoi donc ? Est-ce ta vielle mère à l’hôpital qui te retient ? Elle qui risque de s’envoler d’une minute à l’autre ? Ou peut-être ton père, qui t’a dit de vivre avant d’être emporté ? Tu ne sais pas, mais tu n’arrivais pas à abandonner ta vie. Ta futile vie. Et tu t’y accrochais. Comme un fil d’araignée pouvant te tirer de ton malheur.
C’est en voyant en bas, des formes floues, surement des voitures, hurlant armés de leur klaxon, piégés dans des bouchons, qui te rappelaient la colère des gens ? La folie des gens, plutôt, non ? Inquiète de l’avenir, hein ? La fin était proche de toute façon. Avais-tu réellement envie de vivre dans ce monde-là ? Les humains qui abandonnaient les différends, les humains qui classaient de « fou » ceux qui se démarquent du lot ? Ces humains... Ces monstres. Tu n’étais pas comme eux. Tu ne voulais pas l’être. Tu l’étais, mais tu ne voulais pas l’avouer. Tu étais un monstre, toi aussi. Combien de vies sacrifiées pour la tienne ? Les animaux ? Combien sont morts pour te nourrirai ? Et combien d’humain ont fait des choses pour ta vie ? Aucune idée. Et tu t’en fichais royalement.
Maintenant, tu joues avec ta propre vie. Un petit pas. Un simple et unique pas. Et tu tomberais. Et tout serait finit. C’est pour ça qu’on est ici ? En finir avec ce monde, hein ? Stupide. Tu esquisse un petit rictus moqueur. Mais de qui te moques-tu ? De toi-même. De ta stupidité. C’est orgueilleux de se croire supérieure aux autres, de défier la vie, ou de moins de s’y croire. Car tu n’es qu’un grain de sable qui sort du lot, un grain de sable qui monte au gré du vent, et un grain de sable qui, tôt ou tard, finira par tomber. Tu écartes les bras. Comme pour t’imaginer avoir des ailes ; tu jalouses les oiseaux de cela. Mais tu vas voler. Sentir le vent. Oui... Tu vas voler. Tu vas sentir ta vie partir, mais, tu voleras. C’est là ton rêve.
Une petite brise agréable se colle à ta peau. Est-ce un encouragement ? Tu dois en finir. Tu rejettes cette vie. Tout ça, ce ne sont que de fausses bonnes raisons de sauter. Peut-être que tu t’en fiche, en vrai. Peut-être que ce suicide sera critiqué. Oh, oui, il le sera. Ils le sont toujours. On s’en moque, hein, de la vie du jeune adolescent avant qu’il se tue. On s’en moque, que ses parents soient morts, ou bien qu’ils le battent, qu’ils boivent, qu’ils se droguent, oh, non, on s’en moque. Qu’importe ? Dieu, il s’est suicidé, c’est un lâche ! C’est le résumé d’un article de journal, pour toi. Et c’est comme ça qu’on verra le tien. Et tu ignores si... Tu as vraiment envie de ça. Mais tu es faible, et ça, tu ne le sais que trop bien.
Tu es juste au bord et tu sais que la fin s’approche encore, d’une agilité féline elle glisse vers toi, rampant au sol minablement. Et elle t’aura, elle va te pousser, et elle va prendre ton âme meurtrie. Et puis tu veux que ça s’arrête pour de bon. Alors tu lèves ton pied... Ta tête tournes, tu ne sais plus à quoi penser. Tu poses ton pied dans ce vide. Et tu te dis : c’est bon. Et tu laisses ton poids t’emporter. Le vent siffle à tes oreilles. Tu te sens voler... Puis tu regardes en bas. Cette fraction de seconde de bonheur, remplacée. Par la Peur. Et c’est tard, et c’est tard pour s’en rendre compte.
Ça n’en vaut pas la peine. Qu'est ce qui vous fait croire que vous pouvez être écrivain : Déjà, j'ai de bons contact dans le monde de l'écriture qui me disent que j'ai un bon niveau, j'ai donc bien confiance en moi sur ce terrain. (je connais un haut placé de l'Académie de Montpellier qui me donne des "cours", alors c'est super pour moi) et donc je pense avoir le niveau. C'est peut-être pas le cas, mais je suis motivée alors ça me fait croire que je peux être écrivaine. De plus, je suis active et adore ce forum, alors je penses que j'y arriverais. (Après, j'ai un peu de mal à différencier ce que je dois mettre dans cette question et celle en bas >.<) Motivations :[/size]Eh bien j'adore écrire; ça à toujours été mon refuge dans mes moments durs. Mais aussi, ça m'a vraiment aidée. J'aime écrire, tout bonnement. Je penses que c'est mon domaine, vous voyez, cette chose qui me différencie des autres; je suis loin de penser que je suis la meilleure écrivaine ever, vous voyez, j'en suis très loin même. Mais je sais que dans mon entourage, je suis bien la seule ayant réussit à atteindre mon niveau. Après, c'est sur que sur les RPG, il y des gens plus jeunes et déjà meilleurs. Mais je suis assez fière d'écrire mes textes, et j'aimerait vraiment aider le fow avec ça. Si je peux rédiger des articles pour le journal, je le ferais. Si je peux aider des membres à s'améliorer (mais pas pour l'instant, ce n'est pas encore mon "truc" de donner des cours) je le ferais. Et puis j'aime ce forum, alors je veux l'aider. J'imagines que mes motivations ne me sortent pas vraiment du lot, tout le monde veut aider le forum après tout. Mais moi, c'est mes motivations. °^° Autre: Je me permet de mettre un petit détail: dans la description, il est dit qu'un écrivain doit faire des cours de RP. Ce ne sera pas mon cas, je n'en ait jamais donné et ne me sens pas à la hauteur. En revanche, je m'occuperais de fournir des astuces dès que je le peux. Si ça pose un problème, dîtes le moi. |
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Étoile d'Aurore« Cheffe du clan du Sable » Messages : 3354 Date d'inscription : 20/12/2011 Âge : 24 Feuille de GuerrierExpérience : (1530/2500) | Sujet: Re: Cappuccinow ||ECRIVAINE|| Lun 25 Aoû - 19:55 | |
| OH MON DIEU TON TEXTE. Malgré quelques fautes pas très importantes j'ai adoré. C'est tout à faire ce que je pense qu'on ressent au moment où on tombe. Brusquement on a, justement, plus envie de tomber, on panique on regrette. Je crois pas aux gens qui se suicident et qui se sentent soulagés. Bref pour ma part (je donnerais mon avis ici) un grand oui ! |
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