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 Ô maudite et enfantine curiosité - Vanille.

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Écume d'Obsidienne
Écume d'Obsidienne« Guerrier du clan du Ciel »
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MessageSujet: Ô maudite et enfantine curiosité - Vanille.    Ô maudite et enfantine curiosité - Vanille.  Icon_minitimeLun 9 Juin - 22:26

La bourrasque de vent, apportant avec elle une fraîcheur matinale, vînt caresser la fourrure blanchâtre du félidé.  Ce dernier avait quitté les doux bras de Morphée à l’aurore, préférant ainsi jouir des délices qu’offrait le matin. Attrapant un misérable mulot qui trônait sur le monticule de gibier, le frêle mâle s’était glissé, telle une ombre, à l’extérieur du camp. Faisant face au monde, il s’était élancé au travers des arbres, à la recherche d’un endroit calme et paisible. Écume d’Obsidienne, faible guerrier, véloce stratège et puéril à ses heures perdues. Tel un Peter Pan métamorphosé en félidé, le mâle au pelage blanc se voyait encore chaton, échappant aux litiges éternels qui régnaient encore entre les clans. Afin d’entretenir, de nourrir cette partie isolée du cynisme et de la rancœur de vie, Écume d’Obsidienne avait trouvé un rituel. Chaque matin, alors que le soleil pointait ses premiers rayons, le guerrier se levait, et partait. Il partait, s’éloignant de l’agitation permanente du clan, du stress quotidien de ce paradis au gout d’enfer. Écume d’Obsidienne était doté d’une âme de solitaire. Il aimait se déplacer, et trouver les meilleurs endroits, lieux que son esprit apparentait à des cachettes enfantines, des repères secrets, tout droit sortis de son imagination naissante de chaton.

Ce matin, le félidé blanc ne savait pas où il se rendait. Il espérait, secrètement, un lieu espacé, où il pourrait profiter du soleil en toute quiétude. Un lieu qui lui ressemblerait. Le félin fendait les feuilles, parcourait la forêt, le pauvre mulot toujours présent dans sa gueule aux poils blanchâtres. Une fois son Eden trouvé, Écume d’Obsidienne pourrait enfin repaître son estomac, qui, depuis un moment, semblait lui quémander quelques morceaux du délicieux repas. Il lui fallut alors lutter contre la faim naissante, qui prenait peu à peu possession de ses sens. Le guerrier fit alors une halte. Où aller ? Ses pattes l’avaient déjà mené par bien des chemins, cependant, il aimait l’inconnu, le nouveau. Hors, il y avait bien un lieu où le félidé n’avait jamais mis les pattes, mais cette destination le fit frissonner. « Qu’est-ce que tu fous, imbécile ! » marmonna-t-il, le mulot entre les crocs, pour son subconscient. Il était hors de question que le mâle risque son museau là-bas. La ville des bipèdes. L’enfer. Ou du moins, d’après les dires de ces ancêtres, ô anciens vétérans craignant la fureur et la domination des êtres à deux pattes. Aux yeux pâles d’Écume d’Obsidienne, ses monstres n’étaient que dégénérescence du monde, ne se permettant que de nombreuses infamies par ce monde.  Certes, les individus de la race des félins ne se présentaient parfois guère mieux, mais les bipèdes restaient les pires. Une colère sourde se fit entendre dans le corps du félidé aux yeux bleus. Une rage indécente, de celles qui broient leurs victimes sous leur violence. Pourtant, cette colère n’avait guère lieu d’être. A titre personnel, les bipèdes ne lui avait rien fait, et pour cause, au grand jamais il ne les avaient croisés sur son chemin.

Écume d’Obsidienne ferme les yeux, et, lentement, inspire calmement. Ô pauvre et misérable guerrier. Frêle et faible, au corps nerveux et filandreux. Qui était-il réellement, pour juger sans avoir observé de ses propres yeux ? Où était donc passée sa curiosité enfantine, son intrépide besoin de voyage et d’inconnu ? Avait-il disparut avec le temps, remplacé peu à peu par la rage et la haine ? Surement, pensa le mâle, surement. Néanmoins, il n’en était rien. Au fond de lui, Écume d’Obsidienne sent montrer le désir du voyage. Au diable sa peur des bipèdes, si misérablement cachée sous la haine. Au diable ces ancêtres, si sacrés pour les clans, ô fichus clans. Au diable sa faim, qui tenaille encore et encore son estomac. Au diable son humble personne. Son esprit sembla alors s’éveiller, et tandis que le félin se remettait en route, la curiosité commençait son œuvre. Tel un minuscule rongeur, elle s’infiltrait dans le cœur du mâle, le tuant doucement de l’intérieur.

Le soleil était encore loin de son zénith lorsqu’Ecume d’Obsidienne sentit les premières odeurs étrangères lui effleurer les narines. Il eut alors un mouvement de recul. Il était désormais à la limite, limite que lui seul s’était imposé. Quelques pas devant lui, s’étendait l’immense territoire des bipèdes, ces êtres nommés détestables à souhait. Écume d’Obsidienne sentit dès lors les frissons d’excitation parcourir son corps au pelage blanc. Seigneur, qu’il aimait cela.  
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MessageSujet: Re: Ô maudite et enfantine curiosité - Vanille.    Ô maudite et enfantine curiosité - Vanille.  Icon_minitimeSam 14 Juin - 13:36

Vanille se réveilla très tard ce matin-là. En effet, depuis sa rencontre avec Loup Gris, il y a de cela quelques levers de soleil, la jeune chatte ne vivait plus avec le même entrain qu’à son habitude. Ses maîtres s’étonnaient de ne pas la voir debout lorsqu’ils partaient au travail, et en venaient à se demander si elle n’était pas malade. Et pourtant, Vanille n’avait aucun problème de santé. Son seul souci était la peur. Depuis des jours elle se terrait comme un lapin, apeurée, préférant l’ambiance sécurisée de sa maison, à l’atmosphère sauvage que dégageait la forêt, après avoir fait la connaissance du matou gris. Dès lors, elle n’avait plus sorti ne serait-ce qu’une moustache de chez elle. Son train train quotidien avait été bouleversé, effaçant d’elle la minette domestique parfaite qu’elle était. Désormais, elle ne se levait que tard, alors que le soleil était déjà haut dans le ciel, ses rayons s’écoulant au travers des fenêtres, faisant ainsi pénétrer sa douce lumière à l’intérieur. Cependant, même en restant allongée jusqu’à cette heure, Vanille ne dormait que peu la nuit, son instinct de survie l’empêchant de mettre ses sens en veille. Épuisée et démoralisée, la jolie chatte crème avait perdu de son éclat. Néanmoins, elle ne pouvait rester éternellement dans cet état. Elle sentait l’inquiétude de ses maîtres, et se devait de se montrer un peu plus forte. Alors elle se dressa sur ses fines pattes, une fois encore, puis commença sa toilette, sans grande conviction. Ne pouvant se priver de nourriture, elle se dirigea alors vers sa pâtée, qui lui semblait infiniment moins appétissante qu’auparavant. Après en avoir avalé quelques bouchées, elle tenta un regard vers l’extérieur. Si elle n’avait pas eu de traces de griffures sur son corps, témoignant de la violence de Loup Gris, Vanille aurait cru que leur rencontre n’avait été qu’un mauvais rêve. En scrutant prudemment le jardin, elle remarqua que rien n’avait changé, il n’y avait aucun chat étranger à l’orée des bois. Pourtant, des frissons la parcoururent de haut en bas, rien qu’au souvenir de ce qu’elle avait vécu. Distraite, elle n’entendit pas la voiture du facteur se garer devant la maison. Quand le courrier tomba dans la boîte aux lettres, celle-ci se renfermant avec fracas, Vanille fit un bond. Elle se rendit alors compte qu’elle était sur les nerfs. Rester cloîtrée dans la villa n’était pas bon pour elle, qui avait besoin de respirer le grand air, au lieu de ressasser les horreurs qui venaient la hanter dans ses cauchemars. Une fois qu’elle le réalisa, Vanille décida de sortir un moment, tout en prenant garde à demeurer à bonne distance de la clôture. Elle se faufila discrètement jusqu’à la chatière, les oreilles dressées, puis en émergea doucement de l’autre côté. Dehors, une brise fraîche vint ébouriffer sa fourrure soyeuse, lui rappelant que rien ne valait l’air pur qui régnait à l’extérieur. Elle inspira profondément, tout en humant le parfum apporté par le vent. Soudain, ses poils se hérissèrent. L’échine courbée, elle s’apprêtait à se précipiter dans sa maison avant de comprendre que ce n’était pas lui. Il y avait bel et bien un chat dans les parages, qui, de surcroît, portait une odeur similaire à celle de Loup Gris, mais tout de même différente. Curieuse, Vanille ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil vers la forêt. Sur le qui-vif, elle s’approcha peu à peu, jusqu’à distinguer une touffe grise-blanche. Elle vérifia ensuite qu’elle se trouvait plus proche de sa chatière que du félin, puis lança d’une voix chevrotante :

« Qui est là ? »

Au moindre signe d’hostilité, elle détalerait chez elle, mais avant ça, elle voulait savoir s’ils étaient tous comme Loup Gris, ces chats sauvages. Et puis, elle se demandait également si c’était le hasard, que subitement, elle tombe sur deux d’entre eux, dans un délai si court, alors que nombre de chats domestiques ne croyaient que ce n’était que des rumeurs. Même si elle avait été traumatisée par ce chat à la carrure imposante, sa sociabilité la retenait de partir. Elle souhaitait avant tout se faire une idée sur cet inconnu. Le regard pétillant, elle fixa le pelage qui émergeait du sous-bois…
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MessageSujet: Re: Ô maudite et enfantine curiosité - Vanille.    Ô maudite et enfantine curiosité - Vanille.  Icon_minitimeLun 23 Juin - 2:13

L’odeur caractéristique des bipèdes vint chatouiller les narines du mâle blanchâtre, alors que ce dernier était encore parcourût par les quelques frissons d’excitation. L’inconnu. Cette immensité qui s’étendait devant lui, lui ouvrant grand les bras, l’invitant à s’élancer en avant, rejetant avec dérision les problèmes quotidiens. L’inconnu était une drogue dont Écume d’Obsidienne ne pouvait désormais plus se passer. Devenu dépendant à cette sensation, le félidé ne jurait plus que par cette dernière, tant bien que les goûts et les couleurs lui semblaient fades. Fade, c’était le mot. Jusqu’à sa propre existence l’était devenue. Chaque matin, le rituel d’Ecume d’Obsidienne était le même. Chaque matin, le guerrier s’échappait, en toute clandestinité, et s’envolait vers l’inconnu, ô drogue si tentatrice. Le félidé ferma les yeux, se concentrant sur cette odeur étrangère, agressive à ses narines si délicates, habituées aux odeurs douceâtres que la forêt offrait à ces habitants. Il était impossible de mettre un nom sur cette odeur si distinguée, mis à part qu’elle provenait des bipèdes. Malgré l’adrénaline produite par le sentiment d’excitation éprouvé, le frêle mâle resta en retrait. Il craignait ces bêtes géantes à deux pâtes, chassant les chats des bois avec indifférence, tel que le contait les histoires des ancêtres, narrant avec frénésie et colère les exploits de ces monstres bipèdes, dégénérescence du monde.

« Qui est là ? »

Ce fut ce questionnement qui tira le mâle au pelage blanc de ses pensées. A une certaine distance de lui se tenait un félidé au pelage rougeâtre. Écume d’Obsidienne eut tout d’abord un mouvement de recul, s’écartant de quelques pas, prêt à fuir à tout contact agressif envers sa personne. Faible et frêle, Écume d’Obsidienne ne pouvait tenir tête aux combattants chevronnés, qui maniaient griffes et crocs avec dextérité, et dont les muscles nerveux permettaient de plaquer le plus faible au sol. Malheureusement, le plus faible était généralement le mâle blanc, qui à son grand désarrois ne possédait guère la force de ces ancêtres. Au contraire, il faisait sans nul doute déshonneur au sang de guerrier qui coulait dans ses veines. Heureusement pour le félidé aux yeux bleus, la vitesse, elle, ne lui faisait pas défaut. Au contraire, cette dernière semblait compenser son manque évident de force. Cependant, encore fallait-il éviter la confrontation. Le félidé blanchâtre plissa ses yeux pâles, évaluant mentalement son adversaire potentiel. Néanmoins, ce fut avec surprise qu’Ecume d’Obsidienne ne perçut aucune animosité dans les gestes de l’adversaire. Devant lui se dessinait une femelle à la fourrure crème et aux poils mis-longs, sur lesquels apparaissaient deux billes de couleur verte, pétillant de santé et de curiosité.

Pendant un instant, le mâle ne sut plus où il se trouvait exactement. Pourquoi donc la femelle ne présentait pas de comportement agressif vis-à-vis du guerrier ? Tout félidé se serait instinctivement mit en position défensive, montrant les crocs, afin de prévenir l’adversaire de la possibilité même de l’attaque.  Néanmoins, la femelle se contentait de fixer Écume d’Obsidienne, le regard pétillant. Inconsciemment, le mâle blanchâtre se détendit. Influencé par son esprit encore puéril, qui l’incitait à se sentir en quasi-sécurité quand personne ne semblait agressif. Grondant mentalement contre cette faiblesse, Écume d’Obsidienne se dressa sur ses pattes, espérant ainsi faire croire à une hypothétique grandeur qu’il ne possédait pas. Posant son pâle regard sur cette femelle à l’odeur des bipèdes, Écume d’Obsidienne lança, de sa voix calme et nonchalante, habituelle à sa propre personne. « Je me nomme Écume d’Obsidienne, guerrier du clan du ciel et chat sauvage. A qui ai-je l'honneur ? ». Le félin blanc écarquilla les yeux. Il avait parlé facilement, sans même se méfier d’un éventuel danger. Il posa son regard sur la femelle, espérant sonder son âme de ses yeux fantomatiques.

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